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Delphine et l'ascension du volcan Villarrica

15/11/2016 - mise à jour : 10/02/2023

La région des lacs et des volcans de Patagonie est une découverte somptueuse. Paysages désertiques, camaïeux de bleu offerts par d'immenses étendues d'eau, sommets enneigés... Alors, par une journée de beau temps, Delphine s'est lancée à l'assaut de cette nature incroyable ! Partie faire l'ascension du Volcan Villarrica, elle nous dévoile les temps forts de son aventure. Echappée belle !




« Ahhhh le Volcan Villarrica, ce monstre de 2.847 mètres surplombant un lac du même nom et la ville de Pucón ! D'en bas, il est déjà incroyable, d'autant plus lorsque l'on sait qu'il est encore en activité. Chaque jour, ses quelques fumées et cendres s'élèvent lentement vers le ciel bleu des Andes. Et sa dernière éruption date de 2015... Autant dire, d'hier ! On aurait pu être intimidé, mais... on sait qu'au sommet, la vue porte sur une ribambelle de lacs et volcans jouant à cache-cache entre l’Argentine et le Chili. Alors, je ne manquerais ça pour rien au monde !


Ce matin-là, direction Pucón pour récupérer mon matériel : crampons, piolets, casque et autres ustensiles nécessaires. Un équipement indispensable, car une partie de la randonnée se déroulera dans la neige ! C'est en bus que je pars rejoindre le camp de base du volcan. Le chauffeur fait hurler un bon vieux diesel pour avaler les dénivelés importants, alors que les phares éclairent la forêt encore endormie et la piste cassante. Nous voilà déjà à 1000 m au-dessus du niveau de la mer et nous commençons à apercevoir ce monstre à la forme quasi parfaite, le volcan Villarrica... Dans le ciel, le dôme enfumé du volcan marque le but de la journée : grimper 1.400 mètres pour dominer le cratère et la région.


Puis arrive le briefing des guides. Derniers conseils et… c’est parti. Il est un peu plus de 7h00 du matin et les premières lumières du jour viennent guider nos pas tandis que nous calons progressivement un rythme de croisière.



Dans la première partie de la montée, le sommet paraît encore bien loin alors que d’autres touristes, qui attaquent l’ascension, ressemblent déjà à un régiment de fourmis entamant leur journée de labeurs...




Ce sont les guides qui donnent le rythme. Et au fur et à mesure, le groupe de départ se scinde naturellement en petites équipes. Je passerai la journée avec Carlos, un homme attentif et sérieux, et deux frères venus de Porto Alegre au Brésil.


Ici, nous sommes loin des altitudes de l’altiplano bolivien ou des sommets de la Cordillère Royale qui domine le lac Titicaca, pourtant le souffle se fait de plus en plus court... Quant aux jambes ? Elles répondent avec moins d’agilité et d’énergie.




Quelques pauses et quelques barres de céréales pour recharger les batteries... Voilà déjà 4 heures et demie que nous montons, montons et montons encore ! Puis tout à coup, nous découvrons un monde nouveau et magique... Le monde du cratère qui bouillonne et ronronne. Alors que nous sommes au sommet, la neige disparaît subitement. Elle laisse place à un terrain noir et particulier, quasi lunaire. Quel contraste !




Avec Carlos, nous contournons le cratère de 200 mètres de diamètre. D’un côté nous restons paralysés par la force du cratère et de sa cheminée crachant des vapeurs sulfureuses. De l’autre, nous admirons le spectacle splendide de cette région truffée de montagnes, lacs et autres volcans à perte de vue. Un magnifique 360 degrés !





C'est devant un panorama à couper le souffle que nous savourons sandwich et malbak... Puis, voilà qu'on nous parle du retour. Et là, surprise... Nous n’avions pas soupçonné qu’il se ferait de la sorte ! Nouveau briefing des guides pour nous expliquer le modus operandi. Nous nous équipons d’une espèce de luge en toile que nous harnachons autour de nos fesses et découvrons rapidement les voies pour la descente. Sur la paroi du volcan, des sortes de canaux en ligne droite font penser à une piste de bobsled ou skeleton. 3,2,1... GO ! Nous nous élançons pour une impressionnante descente. On glisse à vive allure tout en profitant des paysages ! Rigolades, gamelles, glissades, travers, tête-à-queue… On affine progressivement la technique… Une fois en bas, on aurait presque envie de remonter pour revivre cette expérience ludique.




Alors, des souvenirs plein la tête et (ne le cachons pas...) les membres bien fatigués, nous n'avons plus qu'une hâte : rejoindre nos pénates. Mais quelle journée. Quelle splendide journée !!! »


Si tout comme Delphine, vous souhaitez vivre cette expérience inoubliable, n'hésitez pas à contacter notre agence de voyage.